Compte-rendu de l’audience d’Antiquité-Avenir au Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, le vendredi 1er septembre 2017

Rencontre avec Anne-Sophie Barthez conseillère auprès de madame Vidal, Ministre de l’ESRI.

La rencontre débute à 16H 05.
Jacques Bouineau, Cecilia Suzzoni et Antonio Gonzales représentent Antiquité Avenir.

Jacques Bouineau présente Antiquité Avenir en insistant sur la notion de réseau, qui réunit à ce jour 32 associations. L’intérêt commun qui anime les membres d’Antiquité-Avenir est celui de l’Antiquité comme ensemble culturel, mais aussi comme vecteur de réflexion structurelle sur sa place dans notre culture et sur son rôle pour la compréhension du passé, du présent et des enjeux à venir, à l’échelle euro-méditerranéenne, mais pas seulement.
Le souhait exprimé par Jacques Bouineau est de voir le MESRI jouer un rôle actif lors des EGA du 9 juin 2018. Anne-Sophie Barthez a souligné son intérêt et mesuré la nécessité de participer à une telle rencontre.
Elle a mesuré d’emblée le rôle que pouvait jouer AA dans la réflexion sur l’avenir des formations de premier cycle universitaire. Le Ministère poursuit, en ce moment, une discussion avec 26 organisations (syndicales, corporatives…) sur l’échec en premier cycle et les moyens d’y remédier. Anne-Sophie Barthez nous a précisé qu’il s’agissait là sans doute du chantier central que s’était fixé le Ministre.
Nous avons insisté sur la nécessité d’associer l’ensemble des acteurs liés à la culture classique en rappelant que la place des formations en histoire, langues, droit, arts, archéologie et autres disciplines liées à l’Antiquité était un moyen efficace pour fonder, consolider ou ouvrir les bases de la culture des étudiants de premier cycle universitaire. Nous avons tenu à insister sur la nécessité d’accorder une place centrale à ce pilier de notre culture.
Nous avons également mis en évidence le rôle que nous pourrions jouer dans la relance d’une réflexion sur l’Europe et sur les rapports euro-méditerranéens.
Nous avons enfin exprimé le souhait de créer une fondation AA. Anne-Sophie Barthez nous a demandé pourquoi. Jacques Bouineau a tenu à préciser le rôle moteur qu’une telle institution peut jouer pour la visibilité de l’intérêt porté à l’Antiquité, et pour obtenir une labellisation de patrimoine culturel auprès de l’UNESCO pour la Méditerranée antique en tant qu’entité globale.
Nous laissons en partant le document contenant les grandes lignes de présentation que nous avions arrêtées ensemble.

La rencontre s’achève à 16h 55